Les petites îles Gili, entre Bali et Lombok, ont tout de la description des îles paradisiaques. Nous avons posé nos Delsey sur le sable de Gili Air, pas la plus grande mais la plus peuplée des trois îles et qui reste, nous a-t-on assuré, une île sauvage.

Sauvage…

C’est affectivement par de la musique de sauvage que nous avons été accueillis. Du reggae à toutes les sauces, mais surtout à la sauce Marley. On cherche encore le lien entre la culture insulaire plutôt musulmane et le rastafarisme. Et on ne peut s’empêcher d’être étonné quand l’appel du muezzin se mélange à « Get Up Stand Up ».

Pour la nature sauvage, on repassera. Le tourisme a grignoté la quasi-totalité de la petite île. La plupart des installations restent des paillottes sauvages, de bric et de broc, installées sur la plage magnifique qui entoure l’île. On y pratique un anglais de sauvage (« you drinking my friend ? ») et parfois des prix sauvages (10 euros le cocktail au coucher du soleil !!).

Mais on commence malheureusement à voir apparaître sur l’île des « resorts » et des immeubles en béton qui font penser que ce sont leurs promoteurs – et les autorités qui laissent faire – qui sont d’authentiques sauvages.

Mais nous voilà, nous, touristes, à vouloir tout et son contraire : des îles vierges et pures, tout en ayant la climatisation, un distributeur de sous et des petits restos bio. Et des chemins en béton pour faire rouler nos Delsey, s’il vous plaît, parce que le sable bloque les petites roulettes… merci.

 



Dans le même coin

Nos vidéos

Snorkeling autour des iles Gili
Gili Air

Nos visites

Snorkeling @ Gili Island - Aquarium géant

La mer, contrairement à la cote, est restée à l’état sauvage. Planqués derrière une barrière de corail, les tortues et les poissons multicolores se prêtent volontiers aux objectifs des GoPro… lire la suite