Je n’ai jamais vraiment eu le pied marin. Mais maintenant, c’est sûr : les vagues ne veulent pas de moi. Je m’étais, malgré des prédispositions assez faibles, inscrit aujourd’hui à un cours d’initiation au surf. Les vagues elles-mêmes ont fait capoter ce projet !

Ces maudites ondulations marines ont fait tanguer le bateau qui nous ramenait de Gili à Bali jusqu’à ce que les Banana Pancakes du matin remontent à la surface. Une fois les pieds solidement ancrés sur le plancher des vaches sacrées, la seule perspective d’aller me remettre dans l’eau qui bouge, qui plus est sur des vagues, me retournait l’estomac. Point de surf pour moi 🙁

L’observation de la population des surfeurs sur la plage m’a permis de constater que je n’avais de tout façon pas l’équipement adéquat : ni abdos saillants, ni tatouages.

Nous avons profité du temps libéré pour découvrir Kuta. Les quelques heures passées ici nous ont suffi pour confirmer que nous avions raison de ne pas y rester plus. Nous sommes au summum de l’exploitation touristique de masse – avec en plus des australiens. Certes la plage est belle – vraiment très belle. Mais la ville derrière n’est que béton, grands hôtels et centres commerciaux occidentalisés. Sans intérêt, à moins de venir avec ses potes australiens pour faire des concours de boisson et draguer des australiennes. Le minibar contient des préservatifs, ce n’est sûrement pas un hasard. A moins que cela ait un lien avec les « Bali girls » que le taxi nous a proposé de rencontrer ?

Ouf, on part demain.

 



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