Visiter une ville, c’est en découvrir toutes les facettes ! A Malaga, on peut bien sûr visiter les ruines romaines, la forteresse arabe ou le musée Picasso, sans oublier les restos de tapas. Mais pourquoi s’arrêter à ses sites touristiques alors que l’on peut aussi découvrir des lieux hors des sentiers battus au charme insoupçonné ? Comme par exemple… les urgences de l’hôpital de Malaga !
Lundi, pendant que mes compagnons de voyage Alban et Julien sont partis à l’assaut de la vieille ville, j’ai pris la direction de l’hosto pour aller me faire osculter un pied douloureux. Une vraie aventure ! Perdu dans une zone de rénovation urbaine aux travaux figés par la crise de 2009, l’hôpital trône au milieu des terrains vagues. Les urgences espagnoles n’ont rien à envier aux nôtres : des inscriptions byzantines, des procédures dignes des 12 travaux d’Astérix (en espagnol !) et un temps d’attente à la Beckett. J’ai passé toutes les épreuves et j’en suis ressorti quelques heures plus tard avec un photomaton du pied, un plâtre et des béquilles !
Le déplacement en béquille réduit considérablement mon rayon d’action. Exit la forteresse arabe et le musée Picasso. Heureusement que notre appartement est à proximité immédiate des restos de tapas, l’essentiel est sauf !
Mardi, béquilles obligent, nous avons opté pour un peu de tourisme automobile. L’autoroute offre un point de vue idéal sur la Costa del Sol en sillonnant entre la « mer de plastique » des serres horticoles et la « mer bétonnée » du littoral. Heureusement, il reste ça et là quelques criques où l’on peut déguster une paella dans un chiringuito sur la plage et reposer son pied plâtré sur le sable.