Bon, il a fallu partir. Alors, tels Adam et Eve ayant croqué la pomme, nous avons quitté notre petit paradis au milieu de l’eau et nous sommes retombés sur terre. Le choc a été rude : finies les vacances de pachas, on passe en mode routard !

Jour 7 : En route pour KL

On a laissé les valises à roulettes à nos amis qui sont retournés à Singapour en taxi et on a juste gardé le minimum dans des ‘petits’ sacs que nous avons péniblement traînés jusqu’à une gare de bus toute miteuse. Là, nous avons poireauté plusieurs heures un bus qui nous a finalement amené – en nous secouant pendant 5 heures – jusqu’à Kuala Lumpur. Arrivée à minuit bien sonné(s).

Jour 8 : Kuala Lumpur

Autant Singapour est propre, autant Kuala Lumpur est… asiatique ! Ici, quand on se promène à Chinatown, on a l’impression d’être en Chine, pas à Disneyland.

KL porte la marque de ces villes asiatiques qui se modernisent de manière anarchique avec des constructions ultra modernes qui côtoient des vieux bâtiments pourris. Se déplacer à pied est un challenge : il y a des routes, des autoroutes, des métros, des monorails, des rivières qui se croisent dans tous les sens. Il faut trouver les passerelles piétonnes ou ruser à travers les centres commerciaux pour réussir à aller d’un point à un autre.

Parenthèse de sérénité au milieu de tout ce fatras, le quartier de KLCC (Kuala Lumpur Convention Centre) accueille les riches et les expatriés autour d’un jardin surplombé par les fameuses tours Petronas qui furent jadis les plus grandes du monde (un complexe asiatique à compenser ?). KLCC est une enclave globalisée vouée au culte des enseignes internationales, de Chanel à Uniqlo. On pourrait être à Los Angeles ou à Sydney, ce serait pareil.

Mais il suffit de s’éloigner de quelques rues pour que l’anglais cède la place au malais, que les trottoirs soient à nouveau un peu cabossés et que les petites boutiques et bouibouis reprennent leurs places.

KL veut jouer à la grande, mais elle n’est pas aussi riche que sa voisine Singapour (et son gouvernement est moins autoritaire). Du coup, elle offre le mélange d’une modernité mondialisée et d’un peu d’authenticité qui fait cruellement défaut à Singapour.

Bon, sinon, y’a pas grand chose à visiter à KL. Alors, on repart demain pour l’aventure, la vraie !