Vous vous souvenez des îles dans les James Bond ? L’île de Scaramanga, “l’homme au pistolet d’or”, perdue au milieu de la baie d’Along ? Ou celle du Docteur No avec une plage de sable fin d’où émerge Ursula Andres vêtue d’un modeste bikini ? Et bien Batu Batu, c’est pareil.
Sauf qu’à la place de l’homme au pistolet d’or, il y a des australiens qui boivent des bières et qu’Ursula Andres a été remplacée sur la plage par les femmes des-dits australiens qui surveillent les gamins.
Sinon, c’est pareil. Île privée, plages de sable fin, vodka martini au shaker. Une certaine idée du paradis.
Comme dans l’ile de Dr No, on a même vu un dragon ! Un authentique varan de un mètre de long. Il a décampé pour se planquer sous un bungalow dès qu’il nous a vu approcher.
Par contre, ici, point d’installation nucléaire avec des piscines de refroidissement. Mais une piscine à débordement avec un spa, un bar sur la plage et un resto absolument délicieux pour occuper la vingtaine de familles qui logent dans les bungalows.
Parce que, contrairement aux îles de James Bond, Batu Batu est plein de familles avec des gamins. Le service de baby-sitter qui permet aux parents de dîner peinard le soir après avoir mis les gosses au pieu est un petit luxe supplémentaire fort apprécié des expats de Singapour, à commencer par nos amis Manu et Anna.
Comme il faut bien s’occuper un peu, après avoir vérifié que l’eau de la mer est encore plus chaude que celle de la piscine, nous sommes allé faire le tour de l’île à pied : une petit heure de marche entre plages et forêt avec des vues superbes sur les îles environnantes.
Nous avons aussi fait du snorkeling (en français : barboter avec un tuba). James et Ursula utilisaient une tige de jonc pour éviter les sbires du Dr No, nous, nous avons opté pour l’excursion organisée avec masques, palmes et tubas fournis. Dès que l’on met la tête sous l’eau, on découvre que la nature est également superbe sous la surface : coraux multicolores, poissons rigolos, oursins impressionnants. Afin de remercier la mer de nous révéler ses trésors, Nicolas lui a offert tout le contenu de son estomac par dessus le bord du bateau (qui tanguait un peu, il est vrai…).
La vie s’écoule paisiblement sur Batu Batu. Un petit massage, un cocktail de fruits frais sur la plage (un cocktail de Coca light pour moi). Pfuuuu. Dire qu’il va falloir repartir…