C’est sous le signe de la compétition que nous finissons ce voyage. A vos marques. Prêts ? Partez !

Sur la ligne de départ, on trouve, au couloir numéro 1, Olympie : sanctuaire dédié à Zeus, célèbre pour ses jeux sportifs qui réunissaient tous les 4 ans, toutes les cités grecques et même au delà (cf l’ouvrage historique “Astérix aux Jeux Olympiques”)

Au couloir numéro 2, Delphes : sanctuaire dédié à Apollon et célèbre pour les oracles de sa prêtresse, la Pythie. Mais moins connu pour ses jeux pithyques, comprenant du théâtre et du chant.

Première épreuve, la course. Olympie gagne de quelques mètres : le stade de Olympie est plus grand que celui de Delphes. Les deux font une longueur de 600 pieds d’Heracles… mais Heracles avait des plus petits pieds à Delphes ! Et les équipements sportifs d’Olympie sont au top (gymnase, palestre, piscine…).

Deuxième épreuve : le chant. Victoire pour Delphes. Delphes a un grand amphithéâtre avec vu la vallée pour les concours de chant. Si on devait ressusciter les jeux Pythiques aujourd’hui, ça s’appellerait le concours de l’Eurovision ! (Et la France n’aurait jamais de médaille).

Dernière épreuve, la richesse et l’influence. Ah ! Olympie est bien parti. Le sanctuaire d’Olympie avait une telle influence qu’il a réussissait à imposer tous les 4 ans une trêve olympique dans les guerres entre les cités. Mais Delphes tient la corde : la pythie n’attendait pas 4 ans pour avoir de l’influence, elle recevait pour consultation tous les mois ! On ne faisait pas une guerre ou une expédition lui demander son avis. Ses réponses était cryptiques mais son tarif très clair : 10% des gains. Du coté richesse, ça allait bien pour elle, merci.

Pour nous, c’est ex æquo, il faut visiter les deux ! Les deux sites sont différents mais très beaux avec des musées exceptionnels.

Comme dans les temps anciens, nous décernons donc un rameau d’Olivier sacré à Olympie et une couronne de Laurier (également sacré) à Delphes.

 

 



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