Avoir la plus grande plage de Sydney pour moi tout seul. Bondi Beach, son sable fin et légèrement humide, ses vagues qui appellent le surf, son cadre dans une baie magnifique, tout ça rien que pour moi… À la lueur des lampadaires.
Le décalage horaire n’ayant sorti du lit à 4 heures du mat, j’ai pris un bus de nuit pour venir voir le lever du soleil sur la plage de Bondi. Je suis arrivé à temps pour réveiller les mouettes qui dormaient sur la plage.
Vers 6h30 du mat’, les joggers sont les premiers à me rejoindre. Ils sont suivi, dès que le ciel s’éclaire, par les nageurs du matin qui font un aller-retour dans l’eau, prennent une douche rapide et repartent aussi vite qu’ils sont apparus.
Vers 8h, c’est l’heure des gamins. Des ribambelles de gosses affublés de tshirt roses moulants envahissent la plage. Les associations de sauveteurs organisent des cours et des activités aquatiques pour toute cette marmaille fluorescente.
Ici, les associations de sauveteurs sont des institutions clés du fonctionnement de la plage. A la fois en charge de la surveillance, des activités des enfants et de la vie sociale de la plage. Il n’est rare de voir trois générations arborer les couleurs rouge et jaune du Surf Rescue.
Le midi, les associations de sauveteurs organisent des BBQ à la bonne franquette pour lever des fonds. J’y ai mangé une saucisse grillée qui a défaut d’être bonne à servie à financer du matériel de sauvetage de surfeurs.
Les surfeurs, justement, sont les derniers à investir les lieux. Ils arrivent doucement à partir de 10h mais colonisent rapidement la moitié de la mer. La plage se découpe alors en tranches : baigneurs, surfeurs, baigneurs, surfeurs, chacun son espace. A partir de midi, on frise l’embouteillage sur les vagues.
Les bronzeurs arrivent quand le soleil est à son zénith et que ses rayons peuvent faire virer au rouge les peaux blanches héritées de l’empire britannique. La crème solaire coule à flot, d’autant que l’uniforme de plage est le Budgie Smuggler (traduction littérale : « contrebandiers de perruches » mais c’est de l’argot australien pour « Moule-burnes », sauf que c’est une vraie marque de maillot de bain !),.
Une fois le soleil bien levé, je suis loin d’être seul ce dimanche sur la plage. Mais Bondi n’est pas bondé. On a largement la place d’étaler sa serviette. La plage est entourée d’une zone de gazon en pente douce qui accueille des barbecues familiaux et un espace de gym en plein air pour d’affiner les abdos assortis avec le maillot de bain sus-mentionné.
Le soleil ne m’a pas raté : Nicolas n’étant pas avec moi pour m’étaler la crème solaire, je me suis pris magistral coup de soleil sur les parties du dos que mes mains n’arrivent pas à atteindre. A moins que ce soit un coup de lune à 6h du mat’ ?
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