A l’instar du Parisien qui va « en province » lorsqu’il passe le Périf, quand le Nouméen quitte Nouméa, il part « en brousse ».
Le milieu de l’île est dédié à l’élevage de bœufs dans les quelques plaines qui se détachent du paysage très valonné. Cette partie de la Nouvelle Calédonie a un air de far west américain : des vaches, des cowboys, des chevaux. On croise d’énormes pick-ups et la radio hurle de la musique country. C’est la cambrousse, oh yeah !
Julien qui m’accueille à Nouméa m’a donc emmené en brousse, vers Bourail, à la
recherche d’un lieu paradisiaque pour se tremper les fesses et admirer les poissons.
Au détour d’une montagne, on découvre une plage de rêve encastrée dans une baie. Sur le côté, le « bonhomme de Bourail » veille sur la baie, seul rocher survivant contre les effets du vent et de la mer. Ici, nos fesses resteront au sec, les courants rendent la baignade trop dangereuse. Nous irons voir les poissons ailleurs.
En poussant plus loin, on arrive sur une plage incroyable. Une étendue immense de sable blanc, une mer turquoise à au moins 28°C. L’eau n’est pas profonde, il faut se baisser pour tremper ses fesses dans l’eau. On aperçoit les fonds marins sans même mettre la tête sous l’eau.
Nous sommes étonnament seuls dans ce petit paradis. Il n’y a pas un baigneur à l’horizon. Et pour cause : la baignade était interdite en raison d’une bactérie. On a remballé nos palmes et nos tubas et on est allé voir les poissons dans un autre contexte : dans une assiette !
Récit de nos aventures
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 | J5 - Nouméa / Ilôts : la tête sous l’eau On se croirait dans une carte postale : l’eau est turquoise, l’ombre des palmiers se découpe sur le sable blanc, des petites paillotes sont juchées sur des pilotis, l’ambiance est tahitiesque. On… lire la suite |