Capitale politique du pays, Wellington fait pourtant provinciale. Cette petite capitale nous rappelle que la Nouvelle Zélande est un petit pays et un pays récent. Le grand musée national « Te Papa », l’attraction phare de la ville, met d’ailleurs l’accent sur la création du pays, une histoire de cohabitation (plus ou moins pacifique), de migrations et de mélange de cultures.
Loin de tout, la Nouvelle Zélande est restée, pendant des millénaires, à l’écart des mammifères – et donc des homo sapiens. Cela ne fait qu’un petit millier d’années que les indigènes du coin, les Maoris, ont débarqué de leurs pirogues. Pendant que chez nous Saint-Louis faisait édifier la Sainte-Chapelle, ici les premiers bipèdes commençaient à investir ces terres vierges. Les anglais sont arrivés peu de temps après, ouvrant le bal d’une longue série de migrations.
Une expo du musée présente les différentes vagues de migrations qui sont venues peupler cette île du bout du monde. Chaque vague migratoire est reliée à une catastrophe : crises économiques, famines, guerres, catastrophes naturelles ont poussé des hommes et des femmes du monde entier à quitter leurs terres natales pour s’installer sur cette terre d’accueil. Dernier panneau en date de cette fresque : la guerre en Syrie.
Pendant que nous visitions cette expo, la Première Ministre s’adressait, à quelques centaines de mètres de là, au Parlement néo-zélandais. Dans son discours faisant suite à l’attentat de la mosquée de Christchurch, elle a rappelé que la Nouvelle Zélande est un « refuge pour ceux qui en ont besoin » et une « nation de 200 éthnies et 160 langues ». Elle a conclu par : « We are one. They are us. »
Des discours de politiciens pleins d’amour, de tolérance et de compassion. Quel dépaysement !
Nos expériences culinaires
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