Encouragée par le soleil – une denrée rare à SF – toute la petite troupe se tasse dans le VW Tigan de Marlène pour aller arpenter la ville étudiante de Berkeley, de l’autre côté de la Bay. Une petite pensée pour Caro qui a usé ses fonds de culotte sur les bancs de Berkeley. Il paraît que c’est un lieu animé, plein de vie et qui a conservé l’atmosphère contestataire (et enfumée) des années 70. Il paraît. Parce qu’entre Noël et le premier janvier, point d’étudiants, d’animation ou de contestation. Le campus et ses buildings imposants sont vides. Dans la rue principale, on trouve juste quelques clodo-hippies hérités des années 70 et un restaurant chinois juste assez chauffé pour abriter des français frigorifiés.