Le camping car est plus qu’un mode de transport, c’est un mode de vie ! C’est la liberté, c’est l’esprit de bohème, c’est la promesse des grands espaces, c’est l’ambiance du surf, c’est les volutes des sixties, c’est le réservoir des chiottes qu’il faut vidanger.
Le « campervan », comme on dit down under, est une institution du tourisme NZ sur laquelle nous ne pouvions faire l’impasse. De Wellington à Auckand, pendant 8 jours, à nous la liberté dans notre 12m2 à roulettes !
On a rapidement compris que le concept de Freedom Camping est une liberté conditionnelle. Impossible de se garer n’importe où pour passer la nuit. Si l’on ne se gare pas dans les rares emplacements délimités, gare à la patrouille nocturne qui déloge les caricampistes sauvages ! Il faut être les premiers arrivés pour prendre les bons emplacements, sinon on finit relégués entre un McDo et une autoroute sur les aires dévolues aux gens du voyage touristiques.
Ou, pire, on finit dans un camping avec les beaufs ! A faire sécher nos serviettes sur les essuie-glaces…
Mais quand on arrive à squatter les bons emplacements, c’est magique. Apéro sur la plage au coucher du soleil, déjeuner dans une clairière en forêt.
Le petit-déjeuner sur la plage avec œufs brouillés et bacon (sous le regard amusé des pêcheurs) vaut bien tous les hôtels 5 étoiles.
C’est aussi des échanges impromptus avec les autochtones, comme ces pêcheurs sur la plage que nous avons dépannés d’un aimant (la housse de l’iPad est aimantée !) et qui nous ont offert un poisson en remerciement. On s’est retrouvés à cuisiner un vivaneau (snapper) dans le microfour du campervan, ce qui est une aventure en soi.
On se reconnecte avec la nature. On trempe les pieds dans la mer (trop froide pour se baigner). On se lave un jour sur deux en allant dans des sources d’eaux chaudes géothermales. Chloé a laissé tomber son lisseur à cheveux (pas assez d’électricité !). Nicolas est allé courir sur la plage.
On arrive même à se passer du Wifi pendant plusieurs heures ! La liberté, on vous dit.
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