Dès qu’une ville a trois canaux, elle se voit affublée du titre de « Venise de quelque chose ». On a la Venise du Nord, du Sud, de l’Est, etc. Saint Petersbourg n’échappe pas à la règle : avec ses canaux, elle a écopé du titre ronflant de Venise de la Baltique.

Un titre pas complètement usurpé. En plus des canaux, Saint Pet’ a en commun avec la Sérénissime ses superbes palais et églises qui surplombent les canaux. Il y a même un pseudo Pont des Soupirs.

Ville impériale, construite par la volonté d’un tsar, Saint Petersbourg est forcément une ville de mégalomanie. Les palais des russes blancs sont colorés. Les églises clinquantes comme des Rolex d’oligarque.

Au loin on aperçoit la dernière folie mégalo des nouveaux seigneurs de ces lieux : la tour Gazprom. La plus grande tour d’Europe construite par le géant du gaz russe toise au loin les dorures impériales.

Qui dit canaux, dit bateaux promène-touristes. Nous avons profité d’un rayon de soleil providentiel le premier jour pour faire un tour-tour.

Une belle manière de profiter de l’harmonie des façades ornées d’innombrables colonnes, avant de partir à la découverte de ce qui se cache derrière (spoiler : il y des dorures !).



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