En cette journée record de canicule, on s’est dit que ce serait une bonne idée d’aller visiter des ruines romaines !

A l’époque romaine, lors des jeux du cirque, c’est vers midi que l’on amenait les condamnés à mort au centre de l’arène. Deux mille ans plus tard, c’est volontairement que les touristes se font cramer dans les arènes de Nîmes. Ces gladiateurs culturels, armés de leur audioguide, traquent l’ombre et prennent des photos pourries écrasées par le soleil.

Face aux arènes, le nouveau musée archéologique présente de nombreux atouts : son architecture suscite la discussion ; ses collections sont riches et très bien présentées. Mais ne vous laissez pas abuser par ces excuses culturelles, son principal avantage est d’être climatisé !

Il faisait déjà chaud à l’époque romaine. Pour rafraîchir la ville, l’eau coulait à flot grâce à un formidable réseau : châteaux d’eau, tuyaux, siphons, robinets, fontaines, égouts, valorisation des eaux usées… Le service public de l’eau à Nîmes du 1er au 3ème siècle n’avait rien à envier à nos services publics actuels. Un habitant de Nîmes à l’époque romaine consommait deux fois plus d’eau qu’un nîmois du 21ème siècle. Avec, déjà, une facturation des usagers – en tout cas des riches.

Toute cette eau venait notamment d’Uzès via un aqueduc de 50 kilomètres de long qui enjambe le Gard. C’est justement notre visite du lendemain.

Bis repetita. On arrive sur zone à midi : visite du Pont du Gard en plein cagnard ! Heureusement, il y a un peu plus d’ombre qu’à Nimes. Et aussi un petit musée climatisé.

Mais il y a surtout le Gard, où l’on peut se baigner !



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