De grandes herbes courbées par le vent, des étendues sauvages parcourues par des chevaux, des paysages splendides et des chemins compliqués pour aller d’un point à un autre. Il y a quelque chose de Zelda Breath of the Wild en Camargue.
Note pour ceux qui se demandent bien de quoi on parle : Zelda Breath of the Wildde Nintendo est considéré comme l’un des meilleurs jeux vidéo de l’histoire. On y joue un héros, Link, qui parcourt à pied ou à cheval le royaume d’Hyrule pour libérer la princesse Zelda. On y visite des villages, combat des monstres, prépare des potions magiques, réalise des quêtes en traversant des paysages sauvages magnifiques. Nicolas me regarde y jouer juste pour le plaisir de visiter Hyrule.
En Camargue, on a envie, tel Link, de dompter un cheval pour chevaucher à travers cette nature folle, de se faufiler sur les petits chemins entre mer et salins pour admirer des couleurs scintillantes et des reflets magnifiques. Mais comme on n’est pas des héros de jeu vidéo, on s’est contentés de vélos, ça marche aussi. Sauf que contre un vent de 40 km/h, il faut sérieusement appuyer pour avancer ! Ça a épuisé nos réserves d’énergie qu’il a fallu, comme dans le jeu, re-remplir avec une potion verte (connue sous le nom de mojito dans la vraie vie).
Dans Zelda, Link croise dans la nature toutes sortes d’oiseaux, mais pas de flamants roses. En Camargue c’est pareil ! Les seuls flamands que l’on a croisés sont belges. Et même si le soleil leur donne des teintes rose vif, c’est pas la même chose.
Il faut aller au parc ornithologique pour voir les derniers flamants qui n’ont pas encore pris leur envol pour l’Afrique (la migration commence en juillet). Comme dans Zelda, on avance sur la pointe des pieds pour approcher des oiseaux sans les faire fuir. Le parc devrait d’ailleurs distribuer des potions silencio aux quelques touristes bruyants.
Dans Zelda et en Camargue, on croise aux détours de routes alambiquées des petits villages fortifiés où l’on peut grimper sur les ramparts (dans Zelda, c’est gratuit…). On peut acheter des habits et des ingrédients dans les boutiques. On y trouve bien sur du riz et du sel, ingrédients de base de nombreuses recettes. Mais aussi des objets plus ésotériques :
Avec tout ça, on pourrait presque croire que les game designers de Nintendo ont passé leur été aux Saintes-Maries-de-la-Mer avant d’imaginer les plaines d’Hyrules. Sauf qu’à aucun moment dans le jeu on ne croise de gitan qui gratte Banboléo sur une guitare !
Récit de nos aventures
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