Antibes et Juan-les-Pins, deux facettes d’une même ville répartie de part et d’autre du Cap d’Antibes.

D’un côté, il y a Antibes, la ville, la vraie, avec tous ses attributs typiques : son enceinte fortifiée, son marché provençal, son port construit par Vauban, son maire qui préside Les Républicains. Bref une ville respectable, traditionnelle et bien sous tous rapports.

Mais de l’autre côté du Cap, il y a Juan-les-Pins, le quartier où l’on vient se faire dorer sur les plages privées, s’encanailler au son du jazz et – quand on en a – exhiber ses grosses bagnoles et son pognon. Juan est bling bling et ne vit qu’en été – mais vit intensément !

Depuis la plage, on voit les yachts, immenses camping-cars des mers, garés en double file dans le golfe de Juan.

Entre les deux hémisphères de la ville, il y a le Cap d’Antibes avec les somptueuses villas où se réfugient les oligarques russes. On y trouve notamment la baraque d’Abramovitch et l’appartement – légèrement plus modeste – de Philippe, le frère de Nicolas.

Ce dernier nous emmène faire une rando autour du Cap Antibes jusqu’à la bien-nommée baie des Milliardaires. La loi Littoral obligeant de laisser un passage le long de la mer, les proprios des immenses villas ont dû aménager un chemin pour que les manants puissent passer. C’est un sentier tortueux entre la mer et les villas, entre la beauté de la nature sauvage et l’extravagance du capitalisme sauvage.