Alors, voici la réponse à la question suspens du billet précédent – je sais que vous êtes tous impatients de savoir. Non, les tapas de Burgos ne sont pas aussi copieuses que celle de León. Un peu plus sophistiquées peut-être, mais nettement moins copieuses. Voilà !

Par contre, la cathédrale de Burgos écrase à plates coutures celle de León. C’est gothique, ça s’envole, ça dentelle, ça rosace, c’est superbe. La vieille ville est très bien retapée – l’urbaniste apprécie, le touriste aussi. On rajoute à ça une halte sympa dans un hôtel 4 étoiles doté de son propre cloître du XVIème siècle, ce qui ne gâche rien.

Samedi, nous avons quitté Burgos via une autoroute suspendue dans la montagne, avec des paysages superbes. Direction le pays basque, avec une première halte à Bilbao.

Enfin ! Enfin, je suis allé au Guggenheim de Bilbao. C’était un manquement inexcusable à ma panoplie de snob parisien. Enfin, je pourrai participer aux débats mondains pour discuter des avantages comparés des Guggenheim de New York, de Venise ET de Bilbao. En plus, c’est réellement un beau musée, avec plusieurs expos temporaires. On a même vu une expo de Serra que l’on avait déjà vue au MOMA de New York… Si c’est pas snob !

Sortis du musée, une question se pose : mais où sont passés les gens ? On est samedi après-midi (enfin, après 17h…) et la ville est vide. Les magasins sont fermés. Sur Gran Via, seuls quelques touristes errent désabusés. Où sont-ils tous ?

La réponse nous vient 100 km plus loin : les gens sont à San Sebastian. Tous ! (Vue la foule, c’est crédible.) Et, pour être précis, ils sont presque tous dans la rue de notre hôtel ! C’est Semana Grande à San Sebastian, tout le pays basque déboule dans la vieille ville et vient notamment assister au méga-concert et au feu d’artifice situés… sous notre balcon. Le calme dans la chambre est très relatif. Et je ne parle pas de l’accès en voiture, qui a été un peu laborieux… Mais l’ambiance est on-ne-peut-plus au rendez-vous.

Nous restons 4 nuits à San Sebastian, le temps de nous imprégner de l’atmosphère festive et de manger quelques pintxos.