Dans la série « Olivier fait du surf », les lecteurs les plus assidus de ce blog se souviendront du premier épisode pitoyable à Bali (Lien par ici). Résumé : je m’étais inscrit à un cours de surf à Kuta mais des désaccords violents entre mon ventre et les vagues à bord du bateau qui nous ramenait à Bali ont fait passer le projet par dessus bord avec le petit-déjeuner.

C’est fois-ci, j’y suis arrivé ! A prendre le cours. Surfer, c’est une autre affaire…

J’ai mis toutes les chances de mon côté : j’ai laissé Nicolas au bord de la piscine et je suis allé rejoindre un prof on-ne-plus-surfeur avec cheveux blonds et attitude nonchalante…

Il m’a fait enfiler un déguisement de surfeur avec un logo « Pro Surfing » un poil présomptueux.

Et il m’a emmené sur une plage pour débutants où une superbe barrière de béton protège du vent.

Il m’a assuré que mon expérience du skate devait m’aider à bien tenir en équilibre.

Sauf que pour tenir en équilibre, encore faut-il se lever ! Dans sa démonstration à terre, le prof se met debout sur la planche d’un mouvement vif et fluide. Il a la souplesse du roseau et la force de l’acier. Malheureusement, moi, c’est le contraire : mes bras ont la force du roseau et mes jambes la souplesse de l’acier. Résultat : impossible, même à terre, de faire le mouvement pour se lever. Ni vif, ni fluide, ni rien.

L’abondante chevelure blonde de l’instructeur peine à masquer son désespoir : “it’s gonna be hard”. Car il existe une autre technique pour se lever en posant le genou sur la planche. Elle est plus facile à réaliser physiquement mais plus difficile à réussir dans l’eau car le genou déséquilibre la planche.

Il faut savoir qu’en surf, qu’on soit un débutant ou un pro, on finit toujours par retomber dans l’eau à la fin de la vague. Disons que j’ai eu tendance à prendre un raccourci et à tomber dès le début…

Inutile de vous faire un dessin : j’ai bouffé des vagues, bu des tasses et me suis vautré pendant plus de deux heures. Je suis sorti rincé au sens propre comme au sens figuré. Et évidemment, je n’ai pas réussi à me lever.

Mais malgré cet échec cuisant, je me suis bien amusé. Et figurez-vous que je remettrais bien ça ! Je vous donne donc rendez-vous dans un prochain billet à l’autre bout du monde pour savoir si, au troisième épisode, j’arrive à surfer. To be continued…



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