Au Moyen Age, les pèlerins passaient une journée à St-Jacques avant de repartir. Et effectivement, on fait le tour de la ville en une journée – et encore on a zappé la messe. Heureusement, il y a plein d’autres choses à voir en Galice.
Lundi, nous sommes allés en pèlerinage sur les terres de Zara. Le premier groupe d’habillement mondial n’est pas parisien ou milanais, mais de La Corogne. C’est à peine croyable : l’Espagne règne sur le monde de la mode pas chère depuis cette ville portuaire. Les modèles sont conçus ici, parfois fabriqués sur place, avant de partir pour les plus de 5500 boutiques dans le monde (Zara, Pull&Bear, etc…). Qui dit pèlerinage dit temple : nous sommes allés visiter le tout premier Zara. Une expérience de shopping mystique : on a acheté un t-shirt à 3€99.
Mardi, profitant du retour du soleil, nous sommes allés sur la côte, plus ou moins sauvage. Plutôt moins.
La côte galicienne offre au visiteur un chapelet de petits villages pittoresques. Et autant de petites terrasses qui rythment la visite : une jolie vue, un café en terrasse ; un joli port, un déjeuner en terrasse ; un centre ville baroque, un coca en terrasse ; une balade le long de la plage, un autre coca en terrasse ; un village ‘colliouresque’, et hop un dîner en terrasse. Avec tous ces efforts, on a fini… terrassés !
Si cette région est celle de Saint Jacques, ce n’est vraiment pas celle de Sainte Sylvie. La sainte patronne des diététiciennes risquerait ici une crise de foi (et de foie).
Au petit dej, de l’énergie : chocolate (qui tient plus du fondant au chocolat que du Nesquik) con churros (posés sur un sopalin qui absorbe une partie de l’huile).
A midi, des fruits de mer : petits poulpes frits, seiches à l’encre (avec des frites) et des piquillos baignants dans l’huile d’olive.
Le soir, des protéines : une planche de charcuterie et fromages locaux accompagnés de chorizos frits. Avec une copa de vino tinto pour faire passer.
Le régime espagnol n’a finalement en commun avec le régime crétois que la présence (abondante) d’huile d’olive.
Le soleil s’étant enfin installé dans le ciel (30/35°C), nous filons maintenant vers les terres. Prochaine étape, Léon.