Samedi matin aux aurores, nous sommes partis de chez Charles De Gaulle à Paris pour aller chez Marco Polo à Venise. Mais cette fois-ci, au lieu de prendre un vaporetto, nous avons récupéré un camping car. Pas de canaux pour nous, mais la route, à la découverte de la Vénétie et du Nord de l’Italie. Direction Trieste, pour un week-end au bord de l’Adriatique.
Après une première pizza et une première visite d’église (c’est l’Italie !) à Aquileia, on s’est adonné à l’activité principale des locaux le week-end : aller à la mer.
Première halte baignade sur la côte des Barbares, la bien nommée. Nous nous sommes arrêtés sur un parking vertigineux à flanc de falaise. Un chemin impossible connu seulement des barbares du coin (et de ceux qui ont Google…) descend jusqu’à une « plage » complètement sauvage coincée entre deux marinas ultra-aménagées, sûrement par des promoteurs barbares. Ici, point de transat ni de parasol mais des rochers et des ruines. C’est là que les locaux viennent bronzer peinards, tout seuls sur leur rocher.
Changement d’ambiance quelques kilomètres plus loin à Barcola, la banlieue balnéaire de Trieste. Ici c’est tout le contraire : la bronzette est une activité sociale. Là non plus il n’y a pas de plage, mais une longue balade le long de la mer où les triestins s’installent en famille ou entre amis.
Dès neuf heures du mat’ un groupe de mamies avait déjà sorti tout le matos et tapait le carton. Du coup, on a fait pareil et on s’est installés pour le petit déj.
Les gens ont continué à affluer et à dérouler leurs serviettes, leurs tables, leurs chaises, leurs transats, les glacières, les réchauds… Je suis allé faire une balade le long des quelques kilomètres de front de mer. J’ai eu l’impression d’avoir été happé dans un livre de Martin Parr en Italie. J’ai mis quelques photos dans un billet dédié.
Dimanche, visite de Trieste : une cathédrale et un glacier (c’est l’Italie !!). Puis nous sommes allés nous baigner comme les Triestins dans un « bagno municipale », une plage aménagée gérée par la ville. Particularité de celle-ci qui remonte à l’époque austro-hongroise : un mur sépare la plage des hommes de la plage des femmes ! On peut quand même se retrouver dans l’eau. Et on a vu des femmes égarées du côté des hommes. Bravo pour le respect des règles (c’est l’Italie !!!).
Lundi, on a visité le chateau de Miramare, construit en toute simplicité par Maximilien d’Autriche lorsqu’il était vice-roi de Lombardie-Vénétie. Puis, nous sommes retourné nous baigner chez les barbares. Comme nous n’avons ni partenaires de belote, ni transat pliant, c’est encore ce qui nous convient le mieux. On y a picniqué avec du jambon et de la mozzarella (c’est l’Italie !!!!).
Nos visites
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