Cela ne fait que 5 jours de nous roulons avec lui, mais notre van commence à bien nous connaître. Pour cette deuxième escale de la traversée est-ouest de l’Italie du nord, il nous a amené à Vicenza, la ville de Palladio. Si vous ne connaissez pas Palladio… c’est que vous n’êtes pas architecte !
D’après ce que mon petit doigt m’a dit, Andrea Palladio, c’est LA référence de l’architecture de la Renaissance. C’est en grande partie grâce (ou à cause) de lui que l’on a retartiné les bâtiments de colonnades et de frontons d’inspiration gréco-romaine.
Au 16ème siècle, l’Antiquité était à la mode. Et le génie de Palladio, c’est d’avoir marié le style de l’architecture antique avec les besoins et les techniques de son époque. Et d’avoir su construire pas trop cher !
Il a non seulement été un architecte qui a beaucoup construit, notamment à Vicenza, mais aussi un théoricien du renouveau du style classique. Il a écrit un bouquin, « les Quatre livres de l’architecture », qui a marqué des générations d’architectes. La Maison Blanche de Washington : c’est du style Palladio ! 200 ans après sa mort.
Alors, autant vous dire qu’en allant à Vicenza, je m’attendais à visiter du bâtiment et à bouffer de la colonnade. Mais c’était sans compter sur l’effet Covid : comme il n’y a pas assez de touristes, les sites ne sont ouverts que le weekend. Et, évidemment, on était un mercredi !
On a juste pu visiter le Teatro Olimpico (lire le billet dédié) et voir quelques façades palladiennes. Mais pour les grands chefs d’oeuvre telle que la basilique, on repassera. Il paraît que la façade de la Villa Rotonda située aux alentours de Vicenza fait la couverture de nombreux manuels d’architecture. Nous, on l’a vue à travers les grilles fermées…
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 | Teatro Olimpico Ici, pas d’anneaux ni de logo Coca Cola, le terme « olympique » fait référence à la ville grecque d’Olympie. On ne vient pas ici pour faire du sport mais pour admirer la prouesse architecturale… lire la suite |