Dans une boutique, les t-shirts affichent fièrement « Etna 3340 ». Dans la boutique d’à côté, c’est la surenchère : un sweat indique « Etna 3345 ». Pourtant, les deux sont déjà has been, depuis les éruptions du début de l’année, l’Etna a dépassé les 3350 !

Fumée, coulées de lave, explosions. Ça bouge. « Vous voyez cette montagne ? » nous demande notre guide. « Elle n’y était pas il y a deux mois. » Et les gros rochers que nous contournons ont été déposés par dame nature la semaine dernière. Ça bouge vraiment.

Le casque que l’on nous fait porter semble dérisoire par rapport aux forces en présence.

On pourrait penser que tout cela calme les ardeurs touristiques. Au contraire, de nombreux sentiers ayant été fermés, tous les touristes se retrouvent aux mêmes endroits.

Tout le monde s’extasie sur la même neige recouverte de cendre. On skie ici en hiver. Quand les stations de télésiège ne sont pas détruites pas la lave…

Tout le monde pique-nique dans le même coin à l’abri du vent.

Tout le monde vient voir le même tunnel creusé par le magma. Il y a carrément des embouteillages. Être bloqué dans un tunnel, on se croirait à Taormina !

Décidément, c’est un volcan plein d’activité.



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