A 14 heures, il n’y a personne dans les rues de Noto. Les grands axes de cette ville baroque sont écrasés par la chaleur. Les façades des bâtiments à l’architecture pâtissière cuisent au soleil. Les angelots des églises semblent essoufflés. Les rares touristes cherchent l’ombre et les gelati.

Après avoir visité Noto le matin à la fraîche (disons, à la tiède), nous avons filé comme tout le monde à la plage de Marianelli, située dans un parc naturel à quelques kilomètres de Noto. Bonus, c’est la plage la plus gay de Sicile.

Pour nous fondre dans le paysage, nous avons acheté l’équipement de base pour aller sur une plage italienne : le parasol et le maillot de bain trop petit.

Car ici, comme sur de nombreuses plages italiennes, le maillot « moule-burnes » est l’uniforme de rigueur. Mais ne croyez pas qu’on le met pour nager !

Vêtu d’un slip de bain, on arbore ses abdos (le cas échéant) en marchant lentement au bord de l’eau pour voir et être vu dans ce superbe décor naturel.

Mais surtout, la plage est une expérience sociale. On y retrouve des amis. On passe l’après-midi à papoter dans l’eau à mi-cuisse, laisse le maillot hors de l’eau. On rigole, on parle fort, on s’interpelle, on fait des grands gestes.

Wikipedia décrit le baroque comme l’exagération du mouvement, la surcharge décorative, les effets dramatiques, l’exubérance des formes.

Il n’y a pas de doute : quand il fait chaud, le baroque est à la plage !



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