À cinq dans 2500 m2, il serait exagéré de dire que nous sommes confinés. Mais l’explosion des cas d’Omicron nous a forcé à revoir à la baisse nos plans d’excursions. Exit les folles soirées au rythme du merengue et les visites des grands sites touristiques.

On va juste se balader le long de la mer. A gauche, en sortant du jardin, on peut longer le golf jusqu’à la Playa Blanca et puis le Club Med. A droite, on peut aller jusqu’au Golf Club et son spa SixSense.

Si on est des feignasses, ou si on transporte un gamin de deux ans avec son attirail complet de seaux et de pelles, on peut aller à la plage en voiturette de golf !

Il y a même un réseau de pistes pour voiturettes, distinct du réseau routier des voitures.

Mais le vrai luxe, c’est que, dès que l’on évoque l’idée d’aller à la plage, notre majordome Juan dépêche une équipe sur zone pour nous réserver des transats, installer des parasols, amener des serviettes et des boissons. Quand on arrive à la plage, tout est prêt ! On n’a plus qu’à bronzer.

On a quand même essayé de sortir un peu du quartier des riches pour voir la vraie vie dehors. En bons bobos, on a voulu y aller à vélo. On a demandé au concierge où on pouvait louer des vélos (oui, on a un majordome ET un concierge…). Le temps de dire por favor, deux vélos se sont matérialisés devant la porte.

Pour entrer et sortir du quartier, il faut montrer patte blanche : une barrière gardée pour sortir de notre rue, et une autre pour sortir de la zone touristique. Mais en réalité, on reste toujours dans le domaine du Grupo Punta Cana.

Ici, tout est géré par cette société privée : les routes, la sécurité, l’électricité, l’eau potable, mais aussi les hôpitaux et les écoles. Même l’aéroport par lequel nous sommes arrivés lui appartient ! C’est l’histoire folle de deux investisseurs qui ont acheté une zone de 60 km2 de forêt dans les années 70, et qui en ont fait un paradis pour touristes.

Dans la partie resort, on trouve des hôtels, des plages, deux golfs, une marina, un Club Med et quelques zones résidentielles très haut de gamme, notamment celle où se trouve notre villa.

Mais ils ont aussi construit un « centre ville », situé bien à l’écart de la zone touristique. Il ressemble plus à une ZAC d’entrée de ville, avec sa série de bureaux et de banques ponctuée par des fast food et des chaines mondialisées. Entre Zara, Burger King et les avenues à rond-point, on pourrait être n’importe où dans le monde.

En vélo, on a pu passer par l’entrée de service où les quelque 50 000 habitants du coin attendent le bus après avoir travaillé directement ou indirectement pour le Grupo Punta Cana et ses clients étrangers plus ou moins riches.

Les coulisses du paradis sont un peu moins glamour que les cartes postales de cocotiers.



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