Aahh, ça fait du bien de revenir dans une vraie ville ! Après la folie urbaine de Los Angeles, cette ville “moderne” où la voiture est reine, San Francisco avec son côté vieillot et provincial est bien agréable.

Ici tout semble un peu désuet : les mêmes cable cars grimpent la colline depuis des décennies, les tramways semblent sortis d’un film en noir et blanc, les petites maisons sont peintes de toutes les couleurs (y compris en bleu). Même les camions de pompiers semblent avoir été fabriqués par Majorette, modèle vintage. 

San Francisco est bien “accrochée à la colline”, voire à plusieurs. Ca monte, ça descend. Mais on peut quand même se déplacer à pieds (ou en bus pour les plus fainéants…).

Alors je n’irai pas jusqu’à dire que les gens ont tous “une fleur dans les cheveux”, mais de Chinatown au quartier espagnol de The Mission, des ex-hippies vieillissants de Haight Ashbury aux homos hormonés de Castro, SF réussit un heureux mélange. Il règne dans cette ville un air de tolérance et de douceur de vivre qui fait du bien. San Francisco est ouverte et “ceux qui vivent là ont jeté la clé…”.