Ici, on ne dit pas indiens mais ‘pueblos’ influence hispanique oblige. Mais le principe reste le même, les pueblos sont les habitants d’origine du Sud Ouest de l’Amérique qui ont été chassés par les hommes blancs au nom des grandes valeurs : la démocratie, le progrès, la religion et l’argent. Les trois premiers servant essentiellement d’alibi au dernier.
Aujourd’hui la culture des Pueblos survivent un peu dans les réserves indiennes qu’ils gèrent de manière autonome, selon les coutumes.
Nous avons visité le village Pueblo de Taos. C’est un des derniers villages encore habité. Les maisons du village sont ‘Santa Fé Style’, mais à la différence des maisons de Santa Fé, elles datent réellement du 14ème siècle. La centaine de papys et mamys qui peuplent encore le village ne sont pas très frais non plus. Les jeunes sont partis habiter dans les maisons modernes construites sur la réserve. Le vieux village devient progressivement une relique du passé, dernier vestige d’un mode de vie que le progrès est en train de balayer.
Reste quand même une langue -encore parlée par les jeunes-, une culture toujours vivace et une organisation politique et sociale traditionnelle qui s’applique à tous les habitants de la réserve. Mais c’est un héritage transmis de manière orale qui reste très vulnérable. Les Pueblos n’ont plus à craindre les Cowboys, mais le risque de disparaître n’a jamais été aussi important.