A peine arrivé à Assouan, que nous voilà sur un bateau direction le Temple de Philae. Le dernier temple a avoir célébré l’un des vieux dieux égyptiens (jusqu’au 6eme siècle), en l’occurence Isis. Selon notre guide, c’est cette déesse qui aurait donné son nom à la tribu des Parisis (“la maison d’Isis”) qui ont ensuite donné le nom de Paris. Hum… Anectode trop typique pour être honnete. A vérifier sur Wikipédia en rentrant.

Cette visite (abondament photographiée) nous a permis de confirmer l’existence d’une étrange coutume : faire bipper les visiteurs. Tous les sites et les bateaux sont equipés de portiques détecteurs de métaux. Chaque touriste passe dessous avec moult cameras et appareils photos et, forcément, le portique bippe… sous le regard indifferent des gardiens. A Philae, comble du raffinement, on passe les sacs dans un scanner mais les touristes continuent de faire bipper les portiques dans l’indifférence générale. J’en ai fini par conclure que le concert des portiques est en fait un étonnant folklore musical qui rythme l’entrée des temples et lieux publics. Le chant des portiques.

Après-midi consacré à l’Égypte contemporaine version image d’Epinal.  Nous avons pris une felouque promène-couillons qui nous a amenée à travers les “rapides” du Nil, d’un jardin botanique à un village nubien typique (mais avec des marchands de souvenirs…) en passant par l’escalade d’une authentique dune de sable.
Le soir, nous avons pris comme excuse le réveil à 4h30 le lendemain matin pour éviter le spectacle “typique” de danse nubienne.