C’est allongé sur un transat face au Nil que, tel Thoth le Dieu des scribes, je vous relate les premiers épisodes de nos aventures clubmediennes au pays des Pharaons.
Jour zero. Zéro comme l’activité de ce samedi consacré au transport. Zéro comme la qualité (et le poids) du “repas” qui nous a été servi dans l’avion. Transavia est non seulement low cost mais aussi low calories. Arrivée à Louxor vers 17h et transfert vers le bateau qui n’attendait que nous. Heure zéro de notre voyage sur le Nil.
Petit problème de math : sachant que l’Égypte a un décalage d’une heure avec la France et que la France change d’heure dans la nuit du samedi mais pas l’Égypte et que l’iPhone est reglé à l’heure égyptienne mais se croit sur le méridien de Paris et donc change d’heure automatiquement au milieu de la nuit, à quelle heure régler son réveil pour être au petit dej de 9 heures ? De toute évidence, nous avions mal répondu car nous étions assez seul au petit dej à 8 heures du matin…
Premier arrêt Edfou. Un temple Ptolemaïque, l’un des mieux conservé si l’on en croit CitySpeaker (et accessoirement notre guide Tony). C’est le moment de réviser ses cours d’histoire de 6eme : l’ancien, le moyen et nouvel empire suivi de la période Ptolémaïque après la conquête d’Alexandre. Et hop 3000 ans d’histoire résumée en une phrase. Je ne vous raconte pas le temple, on vous montrera les photos : Nicolas a photographié chaque hiéroglyphe. De passionnantes soirées diapos en perspective (ou de profil?).
Deuxième arrêt : Kom Ombo. De nuit. Vide. Il n’y a pas de meilleures conditions pour visiter un temple. La fraicheur de la nuit compense la chaleur des pierres chauffées par le soleil et le passage des hordes de touristes de la journée. L’éclairage artificiel magnifie les sculptures et les inscriptions. Et le calme rend au temple son aspect magique. On a fini par se faire mettre dehors par les gardiens qui voulaient fermer le temple. Il n’y avait plus que nous.
Soirée sur le bateau. On a beau être en croisière, on est quand même au Club Med : tables rondes de 8 personnes et chef de village – pardon – chef de bateau qui fait le tour des tables pour s’assurer qu’il y a une bonne ambiance. Les buffets sont conformes à la tradition : bons et copieux (mais on fait attention, bien entendu…). Il y a indéniablement un vrai savoir faire pour mettre une bonne ambiance. Revers de la medaille : une partie du groupe a fini la soirée en dansant sur “viens boire un petit coup a la maison”. Tellement égyptien !