La suite de notre voyage se place sous le signe d’Amon, dieu de la cité de Thèbes (aujourd’hui Louxor) et souvent assimilé au dieu Ra, le dieu du soleil. Ce dernier ne nous a pas raté : 40 à l’ombre. Et pas toujours d’ombre. Les anciens égyptiens n’avaient pas découvert le dieu Clim mais les égyptiens modernes lui vouent un culte passionné, en pratiquant le rituel de la congélation des chambres des touristes.
Nous nous sommes levés presque en même temps qu’Amon-Ra, vers 5 heures, pour traverser le Nil. Direction l’autre rive, la rive des morts, le domaine d’Osiris et d’Anubis. Comble du luxe, le bateau est passé nous prendre sur l’embarcadaire du Club Med, juste à coté de la piscine (celle-là même qui a un bar au milieu qui fait des mojitos, pour ceux qui suivent). 10 minutes de bateau, 10 de bus et nous voilà sur le premier site, bien avant l’arrivée des hordes de touristes.
Pour ce type de visites, il est important d’avoir un bon guide. Et il faut dire que nous sommes très bien tombés. Notre guide Tony qui nous suit depuis le debut du voyage est vraiment bien. Pédago, complet, clair et très agréable à écouter. Et puis, si on a une question complémentaire, il y a toujours Nicolas qui trimbale la bibliothèque d’Alexandrie dans son sac à dos – enfin, au moins le rayon égyptologie de ladite bibliothèque.
Cette matinée nous a menés de temples funéraires en tombeaux. Avec notamment la visite de la tombe d’un noble, grand vizir sous deux pharaons, qui s’était fait faire un tombeau d’une beauté et d’une finesse que l’on retrouve rarement, même chez ses illustres employeurs.
Et puis, en fin de matinée, on a fini par se faire rattraper à la vallée des rois par les hordes de touristes pré-citées. La visite des tombes à la queue leuleu avec des groupes d’allemands en short et de russes en djelaba fait perdre un peu de son charme à ce site plusieurs fois millénaire.
Après midi : glandouille à l’ombre des palmiers entre la piscine et le Nil. Puis une visite du musée de Louxor dont CitySpeaker a raison de dire le plus grand bien.