Une constatation s’impose : Yogya est une destination pour couples. Dans les restos, il n’y a quasiment que des tables pour deux. A Yogya, les couples ont 20 / 30 ans. Heureusement que l’on est venu cette année, parce qu’à 39 ans on est en limite de péremption. Et si on en croit nos observations, les plus vieux doivent visiter exclusivement en voyage organisé…

Il est vrai qu’il faut être jeune pour se réveiller à 3 heures du matin pour aller voir le lever du soleil depuis le haut du temple de Borobudur – surtout quand on est rentré tard du spectacle de la veille.

Le bouddhisme est paraît-il une quête de l’éveil à travers la méditation. Au milieu de la foule des touristes de 5 heures du matin juchés au sommet du temple bouddhique de Borobudur, il n’y a pas de place pour la méditation, et encore moins pour l’éveil. Ça baille de partout !

Mais quand le soleil pointe le bout de ses rayons, c’est l’illumination (dans tous les sens du terme). Le silence se fait, on entend plus que le bruit du vent, le chant des coqs et le cliquetis des appareils photo.

Après une visite approfondie du temple suivie d’un café (cher, mauvais mais nécessaire), on retrouve un autre couple (forcément, c’est Yogya) de néerlandais (forcément, l’Indonésie était leur colonie) pour un tour à vélo (forcément, les bataves font du vélo). L’occasion de découvrir l’arrière-pays et d’expier par avance les calories que nous comptons nous mettre derrière la cravate le soir même chez Wim et Philip, en compagnie d’un autre couple (forcément) de jeunes (forcément) hollandais (forcément).