13 heures de vols, 8 heures de décalage horaire, 30 heures sans voir le soleil se coucher et à peine 3 heures de sommeil dans l’avion. La semaine avait été fatigante, le voyage nous a achevé ! Nous sommes arrivés à Tokyo à 7 heures du matin avec une seul envie : dormir. Pourtant, il a fallu tenir jusqu’au soir.

Premiers contacts flous avec Tokyo, comme dans un rêve éveillé : des pagodes, des japonais en robe de chambre, des groupes de danseurs qui font des chorégraphies en pleine rue, des petits chiens dans des poussettes, des filles avec des coupes de cheveux Marie-Antoinette, des rockeurs nippons avec des bananes à la Elvis et partout des gens qui parlent une langue étrange que l’on ne comprend pas.

Drôle de rêve où s’alternent des buildings modernes et des petites maisons étroites, des chaînes de magasins internationales et des petites échoppes improbables, la foule du carrefour de Shibuya et la frénésie d’un festival de Yosakoi.

Une journée en apesanteur où l’on n’a pas réussi à dormir dans l’avion mais où l’on s’est endormi dans le métro (heureusement, on descendait au terminus…). Une première journée plein Est où l’on est resté complètement à l’ouest.