120 mètres de dénivelé séparent le port de l’Ayguade et la place du village d’Héliopolis. 120 mètres d’une route pas très droite mais d’une pente bien raide. 120 mètres qui séparent deux mondes. En haut le village, cœur de la vie nocturne, naturiste militant, dépositaire de la culture d’ouverture et de simplicité des frères Durville. En bas le port, seule zone « textile » du domaine, tourné vers le continent et un peu plus business-business que les baba cool du village.
Deux mondes qui vivent en symbiose. Le village ne pourrait vivre sans le lien qu’offre le port avec la terre ferme. Et l’activité du port n’existe que grâce au pouvoir d’attraction du village naturiste. Mais deux mondes qui s’opposent dans leur vision de l’île.
Symbole de cette tension : il y a deux bals du 14 juillet sur l’île.
Le 14, c’est la place du village qui s’enflamme en bleu-blanc-rouge.

Les cocktails coulent à flot, servis par les trois bars de la place. Ambiance torride et musique pour tous les goûts (Claude F, David G, Mylène F…). Les tenues sont excentriques et plus ou moins couvrantes !

Changement de décor le 16 juillet pour le bal des pompiers sur le port. Vin, bière et softs only pour les pompiers car la cabane du port n’a pas la licence IV.

Les habits sont plus sages et portés à 80% par des filles. Les homos n’ont pas fait le trajet en masse jusqu’au port pour ne pas avoir à remonter la côte en fin de soirée. Ils ont eu tort car la musique est bien meilleure au port.
Et on peut y faire un bain de minuit à poil. Malheureusement, sans les pompiers qui étaient déjà repartis…
