A Tenerife, tout est en pente. Et aucune commune en Espagne (et probablement au monde) n’a autant de dénivelé que La Orotava, là où nous avons posé nos valises. Alors plutôt qu’un classique récit chronologique, je vous propose un récit « altilogique » qui commence au niveau de la mer et qui s’achève à 3700 mètres, le point culminant de l’Espagne.

C’est tout en bas que l’on s’est installé : notre Airbnb est juché juste au-dessus de la mer, au milieu d’une plantation des bananiers.

Un petit chemin escarpé descend jusqu’à la plage.

« Notre » plage est très typique de Tenerife : une crique taillée dans la falaise, un sable noir, une mer froide.

Nous avons visité plusieurs plages. En dehors des villes, elles sont restées assez sauvages, protégées de l’exploitation par un accès vertigineux. Parfois cependant l’architecture aussi a été sauvage :

Au niveau de la mer, on trouve aussi un improbable espace balnéaire dessiné par l’artiste star du coin, Manrique (cf. nos récits de 2019 sur Lanzarote), avec une dizaine de piscines à l’eau de mer et des œuvres d’art autour desquels des Allemands se font rôtir la couenne en l’arrosant à la bière.

Sur notre plage, dès 7 heures du mat’, les surfeurs enfilent leurs combinaisons pour sauter sur leurs planches. Vers midi il fera 20°C, mais au petit matin la température justifie bien une combi. D’ailleurs, nous, on prend le petit déj à l’intérieur.

Vous noterez que si je peux affirmer la présence de surfeurs au lever du soleil, c’est que nous aussi nous sommes levés à cette heure indue pour les vacances. C’est un effet secondaire du Covid : le couvre-feu nous fait coucher avec les poules espagnoles (à 22h quand même, les poules espagnoles se couchent plus tard). Du coup, on est sur la route dès le petit matin pour partir découvrir les autres altitudes de Tenerife.